Le Bidul n°288 février 2024

Pendant que les gens s’ébahissaient les pavillons du côté de le mans sonore, d’installations en conférences, d’ateliers en expositions, de concerts en si bémol, le bidul, lui, bidulait, bidulait…

Il bidulait le matin, il bidulait l’après-midi, il bidulait le soir, et quand il ne bidulait pas, il rêvait qu’il bidulait…le bidul bidule ou il n’existe pas…Cela fait maintenant 27 ans qu’il bidule et voici donc que le petit dernier est arrivé, #288, plein comme un Å“uf que l’on espère sans trop de coquilles (arf). Merci à Mathieu pour sa jolie couverture qui nous fait dire que l’on ne voit décidément pas assez souvent des pingouins se faire une soirée chamallows grillés au brasero.

Le mans sonore… C’était bien !!! Cette semaine aura permis des découvertes musicales et sonores incroyables, des spectacles grandioses des Quinconces aux sets de harsh noise dans les bars interlopes de la ville. Elle fut un bouillon d’échanges et de rencontres inspirantes (on salue au passage « Les Inspirantes » cet autre festival important qui va se clore au début du mois), d’où ont émergé des envies et des idées dont certaines peut-être se réaliseront et donneront lieu à de nouvelles rencontres et ainsi de suite et dix de der et puisqu’il vaut mieux vivre heureux en attendant la mort alors c’est un bon moyen de s’y atteler.

Ce fut aussi un révélateur de la vaste communauté d’artistes, de faiseuses et de faiseurs, de passioné.e.s, d’amateurs et amatrices de son sous toutes ses formes qui animent la ville au quotidien. Et qui, des institutions culturelles/politiques/scientifiques, aux associations organisatrices de concerts, en passant par les salles et les bars, cohabitent bon an mal an avec porosité, entraide et allant, en on ou en off, et qui nous permettent tout au long de l’année de découvrir et de kiffer (ou pas) un large panel de musiques et de sonorités singulières. Veinard.e.s que nous sommes.

En tout cas bien à vous,
muiscalem’ans…
le bidul